Histoire de la machine à sous

La machine à sous en ligne naît il y 110 ans et a porté des noms fantaisistes : Slots, Distributeur de bonbons, Pokies, Bandits manchots. Des dénominations tant désuètes qu'il n'est pas bien étonnant qu'elles aient changé au fil des ans et de la modernisation.

L'histoire des machines à sous trouverait son origine à la fin du 19e siècle dans des conditions non éclaircies. La première aurait été créée par un allemand passionné de mécanique, Charles Fey, dans une cave de San Francisco, aux Etats-Unis. Elle lui aurait apporté fortune et serait vite devenue un symbole de chance et de bonheur, en harmonie avec le rêve américain.

Cette machine à sous en fonte était composée de trois rouleaux comportant cinq symboles différents :

  • Le fer à cheval
  • Le carreau
  • L'as de pique
  • Le coeur
  • La cloche de la liberté

La machine, dénommée « Liberty Bell » (La cloche de la liberté) fut adoptée par le peuple américain avec grand enthousiasme.

La popularité ne se fait pas attendre, si bien que Fey fut incapable de répondre à la demande croissante. D'autres fabricants de machines en profitèrent.

C'est ainsi qu'Herbert Mills créa en 1907 une variante de la Liberty Bell, appelée « Operator Bell », qui portait sur ces rouleaux des motifs de fruits - encore communément utilisés aujourd'hui.

Dans le sillage de la Liberty Bell de C. Fey naît la version récente de la machine à sous, avec le modèle de Sittman et Pitt, créée en 1891 à Brooklyn (New York). Elle est composée d'un bras articulé sur le côté, que le joueur actionne pour lancer les rouleaux. C'est le premier « Bandit manchot ».

Cette machine à sous comporte cinq rouleaux et cinquante symboles "Cartes à jouer", puisqu'elle reprend la thématique du poker. L'option de paiement automatique n'est pas présente sur cette machine, mais de nombreuses boutiques s'en équipent : bars,  supermarchés et desfois même coiffeurs.

Les combinaisons gagnantes donnent accès à des cadeaux en nature plutôt qu'à de l'argent : une consommation au bar, un paquet de cigarettes chez le distributeur de tabac ou encore un paquet de sucre à l'épicerie.

Les Américains ont littéralement adopté la machine à sous. Mais les législateurs s'opposent rapidement à cette popularité et décident de les interdire au début des années 1900. 

L'évolution de la machine à sous reste en suspens pendant quelques années, mais ne tarde pas à être relancée.

L'histoire de la machine à sous prend un virage dans les années 1960, lorsqu'apparaît le premier modèle totalement automatisé.

La version électrique de la machine à sous, la « Money Honey » de la firme Bally Technologies, diffère de celle de ses ancêtres : le paiement est automatisé, là où les autres demandaient l'intervention d'une personne pour obtenir ses gains.

Dans les années 1970 la machine à sous perd son bras articulé. A cette époque apparaît le bouton « Skill Stop », qui permet au joueur d'arrêter la rotation d'un rouleau. Les fans y voient le présage de victoires plus fréquentes - espoir plus tard écarté.

L'introduction d'un modèle électrique accélère l'évolution de la machine à sous.
Des versions plus techniques et modernes voient le jour.

Parmi les modèles électroniques, la machine à sous vidéo est la plus avancée. Elle apparaît au milieu des années 1990 et est celle que l'on utilise aujourd'hui.
Ce type de machine est plus dynamique que les modèles précédents, car il permet de décliner le jeu de base dans diverses variantes, créant l'idée du jeu dans le jeu.

Ainsi se termine l'histoire des machines à sous telle que nous la connaissons de nos jours.

Par la suite, l'automate continue de se perfectionner à grands progrès de graphismes, de progrès techniques et de nouvelles fonctionnalités. De nouveaux designs et  histoires sont développés pour que chaque machine soit plus divertissante.

Les géants du logiciel ont composé des courts-métrages introductifs pour chaque jeu.  Même l'engouement pour la 3D n'a pas échappé aux professionnels du jeu, qui l'ont intégré aux machines à sous en ligne de dernière génération.